L'hypnose et ses contre-indications

L’hypnose est souvent présentée comme un outil simple, ludique et accessible à tous. Toutefois, cette vision mérite d’être nuancée. 

Comme toute thérapie, l’hypnose a ses indications… mais aussi ses contre-indications. 

Dans certains cas, il est fortement déconseillé d’y avoir recours, car ses effets pourraient s’avérer contre-productifs, voire néfastes.


- Il est important de rappeler qu’une hypnothérapie ne remplace en aucun cas les conseils de votre médecin, ni les traitements médicamenteux prescrits. -


Association et dissociation hypnotique
Il est vrai que chacun traverse naturellement des états hypnotiques au cours de la journée, notamment juste avant de s’endormir. En thérapie, cependant, l’état hypnotique est induit et guidé par le thérapeute, qui l’ajuste pour obtenir les meilleurs résultats possibles.
Deux mécanismes sont souvent mobilisés : l’association et la dissociation.
La dissociation permet à la personne hypnotisée de se voir « de l’extérieur », comme si elle observait un double d’elle-même accomplissant certaines tâches utiles à la thérapie.
L’association, au contraire, favorise un recentrage sur les ressentis internes et permet d’intensifier les sensations agréables.

Contre-indications : schizophrénie, démence et troubles psychotiques sévères
L’association peut généralement être utilisée sans risque. 

Toutefois, chez les personnes ayant vécu des traumatismes physiques, elle doit être maniée avec précaution, car elle peut raviver des souvenirs douloureux.
C’est surtout la dissociation qui constitue une contre-indication majeure. 

Elle est fortement déconseillée chez les personnes atteintes de schizophrénie, sauf avis médical et pratique auprès d'un médecin uniquement.

En effet, ces patients vivent déjà dans une forme de dissociation permanente, au cœur même de leur trouble : en amplifier les effets pourrait aggraver leur état.
De la même manière, l’hypnose est peu adaptée aux personnes souffrant de démence (comme la maladie d’Alzheimer), leurs capacités cognitives, de concentration et de compréhension étant altérées.
Enfin, l’hypnose est déconseillée aux personnes souffrant de troubles psychotiques sévères non stabilisés, tels que la schizophrénie ou certains troubles bipolaires. 

En cas de bipolarité stabilisée, un suivi en hypnose peut être envisagé, à condition d’avoir l’accord écrit du Médecin Psychiatre ou autre Spécialiste, éventuellement du Médecin traitant.

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